Le geek &
les couleurs

Un geek ne dort pas, il se met en veille !

iWork, let's work !

Une suite bureatique qui convient à la plupart des besoins
Les logiciels iWork d’Apple proposaient pour la modique somme de 50 € une suite légère et intuitive à l’instar de Microsoft Office. Quand ce dernier offrait pour à peine 300 € une série d’outils pour écrire du courrier, faire des tableaux de calculs et le pire de tous, des pages de présentations sur écran, iWork fournissait la même chose en moins compliquée et qui convenait à 98 % des utilisateurs.

Numbers


Vous allez rire, mais je n’ai jamais réussi à faire un tableau Excel avec de simples opérations, genre pour faire une mini facture. Je me perdais à chaque fois dans les dédales des menus et des options dont certaines étaient mises en avant, mais qui ne servaient qu’une fois.
Avec Numbers, il existait des mots clés qui aidaient à la conception d’une feuille de calcul. Je déplaçais l’équation voulue vers la cellule souhaitée et voilà ! Sans exagérer, en moins de cinq minutes j’avais réalisé ma petite facture avec multiplication du nombre d’heures et tarif horaires, soustraction d’une ristourne, etc.

Pages


Un principe similaire avec Pages. Cette application était un mélange de Publisher et Word (je crois que c’est le cas également chez Microsoft aujourd’hui). Au départ on choisissait le genre de fichier à réaliser : lettre ou mise en page ?
Là aussi, les options se réduisaient au strict minimum, mais laissaient une interface claire et sans chichi. Tracer un rectangle pour y écrire du texte était chose aisée, en faire un deuxième pour placer une photo était un jeu d’enfant. Ah petit détail qui à son importance : l’ajout d’une image dans un document pouvait s’extraire à tout moment au format original. Ce qui n’est toujours pas le cas en 2018 chez Microsoft. Insérez une image JPG dans Word et elle est perdue. Il faut opérer un copier/coller pour retravailler le fichier dans une application de retouche, comme Photoshop (ou autre). Non, mais, quelle honte !

Keynote


La crème de la crème reste quand même l’application de présentation Keynote, programme bien plus jeune, mais bien plus élevé que son grand frère PowerPoint.
Là aussi, le labyrinthe des options n’existe pas. Dans la fenêtre des outils, il y a juste le nécessaire et c’est bien fait. Un détail qui donnait son importance à l’époque était les transitions. Réaliser une cascade d’animations de sa feuille ou de chaque élément devenait chose aisée.
Pour ne pas piétiner la concurrence, je tairais la beauté ou les bonnes idées de ces dernières.

Office pas, pour la maison


Évidemment, il y a des choses qu’iWork ne sera pas faire, mais pour un utilisateur dans sa tasse de café, la suite d’Apple est numéro un.
Car soyons francs : vous vous servez de combien d’outils dans cette fichue barre de Word, Excel, PowerPoint ? Elle prend une place énorme (sur ordinateur portable plus de 10 %), on perd plus de la moitié de son temps à retrouver ce dont on a besoin et tout ça parce que les onglets du ruban se ressemblent trop.

Là aussi, il faut avoir testé pour comprendre que la suite de Microsoft est lourde, balourde, pénible et contra productive.
En tant qu’infographie il m’arrive encore, trop souvent, de recevoir d’un client des images pour son site web, dans un document Word. Mais bon sang ! Il me faut alors les copier et les insérer dans un Photoshop (ou autre), puis de les exporter. Tout c’est deux bonnes minutes de perdues, pour chaque fichier.
Comme les gouts et les couleurs n’existent pas, je ne donnerai pas mon grain de sel sur la qualité visuelle des modèles de la suite Office. Mais il suffit de jeter un œil sur iWork, pour aussitôt constater la noblesse des prototypes proposés.

Bien sûr, tout n’est pas parfait, chez Apple, mais soulage assez l’utilisateur pour qu’il lui reste du temps pour faire autre chose, comme boire un café, ou sortir prendre l’air.

Comme dirait l’adage : l’important n’est pas de tout avoir, mais ce qu’on a, fonctionne.